Le but de cette intervention chirurgicale est d’exciser l’excédent de gencive qui recouvre une dent. Différentes techniques existent. Le choix est lié à l’importance de la hauteur et de l’épaisseur de gencive kératinisée, ainsi qu’à la profondeur sulculaire. Cette intervention est principalement indiquée à des fins esthétiques mais parfois aussi fonctionnelles. Vous souhaitez en savoir plus sur la technique ? Le Dr Cohen revient justement sur la gingivectomie point par point.
Lorsque le tissu qui recouvre l’émail de la dent est gonflé, le sourire s’en trouve modifié et l’hygiène bucco-dentaire est difficile à assurer. Le but de la gingivectomie est de rendre aux gencives une forme naturelle, afin qu’elles restent saines et puissent rendre au sourire toute son harmonie.
Cette procédure chirurgicale, effectuée sous anesthésie topique ou locale, consiste à enlever une partie de la gencive. Les avancées technologies permettent de réaliser cette opération à l’aide d’un laser à tissus mous. Elle peut être pratiquée pendant un traitement d’orthodontie ou après l’enlèvement des appareils. Elle est particulièrement indiquée en cas :
Peu d’éléments contre-indiquent la gingivectomie mais il convient de les évoquer :
Le recours à la gingivectomie remonte au début du XXème siècle. En effet, Pickrill, en 1912, a employé ce terme pour définir l’excision de la paroi molle des poches parodontales. Plus tard, Black en 1915, Nodine en 1921, et Ward en 1928 ont associé cette intervention à la résection et au remodelage de l’os sous-jacent pour le traitement de toute catégorie de poches parodontales.
Dans les années 30, le recours à la gingivectomie a été limité aux seules poches ne dépassant pas le tiers radiculaire moyen. Les indications de la gingivectomie ont depuis été modifiées avec l’avènement de techniques chirurgicales plus conservatrices. Actuellement, les objectifs de la gingivectomie sont essentiellement d’éliminer le tissu gingival en excès
La gingivectomie se distingue de la gingivoplastie qui consiste à remodeler les tissus des gencives sans altérer la hauteur de celles-ci. Au contraire, la gingivectomie permet d’enlever du tissu gingival lorsque celui-ci est en excès.
Bien que souvent pratiquée seule, la gingivoplastie peut aussi être associée à une gingivectomie, ou encore à une greffe de gencive.
La première étape est l’examen médical. En effet, le chirurgien-dentiste doit évaluer l’état de vos gencives avant de pouvoir poser un diagnostic et proposer un plan de traitement adéquat. Ce dernier doit également être en mesure de vous faire part du coût et de la durée de l’intervention, tout en vous informant des risques potentiels.
Comme pour toute intervention de chirurgie buccale, un nettoyage dentaire complet est obligatoire avant une gingivectomie. Cela permet d’éliminer la plaque dentaire et le tartre des dents, et ainsi, de faciliter l’opération tout en réduisant l’inflammation. Celle-ci est ensuite effectuée sous anesthésie locale/topique des gencives. La durée de l’intervention dépend de la quantité de tissu gingival à éliminer.
L’objectif est d’enlever une partie de la gencive autour d’une ou de plusieurs dents afin d’harmoniser la forme de la gencive, d’améliorer l’aspect du sourire ou lorsque celle-ci prend du volume de façon inhabituelle. Le dentiste procède généralement à cette intervention à l’aide d’un bistouri mais, comme expliqué précédemment, l’électrochirurgie et l’utilisation de lasers à tissus mous tendent à se démocratiser.
En fonction de l’indication, la gingivectomie peut concerner une ou plusieurs dents. Il existe deux techniques pour procéder à l’élimination du tissu gingival en excès. Celles-ci dépendent de la direction du trait d’incision :
L’incision à biseau externe provoque un saignement plus important qui peut être réduit par des techniques d’hémostase. Dans les deux cas, les anesthésies sont profondes et faites par injection périapicale dans la muqueuse alvéolaire.
Les suites opératoires d’une gingivectomie sont très peu invalidantes. Elles résident surtout dans un léger inconfort et l’hypersensibilité des dents traitées. Des antalgiques peuvent être prescrits. En outre, il convient de suivre certaines recommandations afin d’éviter les complications post-opératoires. Votre dentiste vous donnera tous les conseils et instructions à suivre lors de votre rendez-vous.
Par exemple, une hygiène bucco-dentaire stricte doit être observée (bains de bouche antiseptiques, brossages réguliers à l’aide d’une brosse à dents douce…). Il faut aussi soigner son alimentation en veillant par exemple à privilégier les aliments tièdes et mous.
Suite à l’intervention, le chirurgien place un pansement parodontal sur les gencives du patient pour protéger la plaie pendant 10 jours environ. Il faut veiller à ne pas le décoller ou le déplacer. Si toutes ces précautions sont respectées à la lettre, les gencives retrouvent progressivement leur aspect (3 à 4 semaines de délai). La cicatrisation totale prend généralement 2 à 3 mois.
La gingivectomie est une opération efficace pour améliorer l’esthétique de votre sourire ou soigner définitivement une maladie parodontale.
Elle offre la possibilité d’éliminer le surplus de gencive qui, en plus d’être disgracieux, offre un terrain propice à la prolifération de bactéries. C’est toute votre santé bucco-dentaire qui s’en trouvera améliorée.
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